La bétise humaine et médicale

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Là, je ne peux pas passer ça sous silence.
J'ai déjà la majeure partie des médecins que j'ai vu qui osent dire que ma maladie, c'est dans ma tête et donc qu'il faut de la thérapie psy pour me soigner. Parler ne va pas résoudre un transit accéléré.

Mais revenons au problème du jour: l'infirmière scolaire.
Elle, qui en début d'année, me répétait de ne pas hésiter à lui faire part de mes soucis, me sort aujourd'hui tout l'inverse.
Tout d'abord, elle me sort que comme je n'ai rien de grave selon les examens, je ne devrais pas être si génée (c'est elle qui se vide ou moi ?).
Ensuite qu'avec la maladie, je me donne un sens à ma vie en me définissant en tant que malade.
Le pompom ! Comme si je ne pouvais pas donner un sens à ma vie sans ça. Comme si je ne me sentais pas exister avant de l'avoir. Je n'ai pas attendu d'être malade pour être moi, avoir une personnalité.
Je préfèrerais des milliers de fois pouvoir sortir sans avoir à chercher les toilettes et faire tout le sport que je veux sans ressentir la moindre fatigue au bout de 3 pas.
La maladie est pour moi, une atroce contrainte dont je suis obligé de m' accomoder. Elle me pourrit la vie mais je ne peux pas la faire disparaitre.

Ce raisonnement stupide, venant en plus d'un personnel médical, me choque au plus haut point. Elle est à la limite de m'accuser d'être hypocondriaque, en tout cas, d'être bien contente d'être dans cet état. Mais quelle horreur de pouvoir penser ça !
Auparavant, je ne supportais pas qu'on porte mes bagages et qu'on m'aide. Je voulais être indépendante à un point que l'on aurait pu me qualifier de féministe extrême. Désormais, je suis obligée d'accepter de l'aide car mes forces ne suivent plus mes désirs. Mais ça m'agace toujours.

Pour finir, elle me balance qu'il faut que j'arrète de venir me plaindre car je ne suis pas la seule élève dans l'établissement. Mais alors au bout de 2 mois et en venant peu souvent, je fatigue déjà cette professionnelle du soutien ?


Comment pourrais-je être heureuse de passer des heures sur le trône et d'être tellement las que je ne peux rien faire en en sortant ? Pourquoi ceux qui promettent une écoute attentive dans le cadre de leur métier sont au final incapables de le faire et rejette les ressentis de l'autre ?



Ce monde "médical" est abhérant et écoeurant !

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A
<br /> Quelle conne... c'est lamentable... si tu as la force, tu devrais lui faire un courrier explicatif, en lui disant qu'au lieu de t'aider, elle t'enfonce.<br /> <br /> <br />
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